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benerapou
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20 janvier 2008

Bon anniversaire Romain…, 30 ans ça se fête ! (sans nous)

    Bon ça y est, je m’y mets, je prends le temps d’écrire un peu plus que 5 lignes afin de raconter enfin mon très long moi de vacances !!! Le tout est de trouver l’inspiration… Heu…

    Alors, déjà le départ… Cédric et moi quittons Amritsar le 18 décembre à 17h, on a pris un train assez class histoire de bien commencer le voyage (et de dormir un peu car on savait d’avance que la nuit allait être courte). Arrivée Delhi à 23h, direction l’aéroport pour prendre notre vol pour GOA le lendemain à… 11h. Et oui j’ai voulu faire des économies d’hôtel dès le début, en même temps payer un hôtel pour arriver à minuit et demi et repartir à 8h30 je trouvais ça un peu nul… D’accord l’idée était pas si bonne que ça… Bon en gros moi j’ai réussi à dormir de 2h à 4h du mat dans la salle d’attente extérieure (pas vraiment extérieure mais avec des murs en placo et avec les portes ouvertes lorsqu’il fait 5° dehors c’est tout comme l’extérieur) , allongée sur 3 chaises pliantes et je me suis réveillée tétanisée par le froid. Du coup on a fait pitié aux gardes et à 4h30 du matin, ils ont accepté de nous faire entrer dans l’aéroport (malgré que notre vol n’était que 6h30 plus tard)! Vous savez la partie chauffée. Là, le paradis, des gros fauteuils bien moelleux nous tendez les bras (de fauteuil )…
    Bref Cédric et moi trouvons le sommeil assez facilement jusqu’à 6h30 où là : « May I have your intension please » commence à hurler dans son micro. Dans notre semi sommeil et durant 3h on a entendu cette pauvre fille beugler contre les cons qui sont en retard à l’embarquement de leur vol (non, moi ça ne m’est jamais arrivé, pas du tout…). J’ai bien cru au bout d’un moment que Cédric, ingénieur du son de son métier, allait arracher les enceintes du mur pour lui couper le sifflet à cette pimbêche qui nous empêchait de dormir.
    Aller, on se lève difficilement pour prendre notre avion… Mal dormi mais, on part en vacances !!!! Et là, surprise ! On a choisi une compagnie low cost, un vol direct, pas trop cher et tout et tout et… L’avion n’est pas en retard !??? Il part à l’heure et on s’endort direct sur des sièges qui ne s’inclinent même pas (low cost oblige) et où à la place d’avoir un gilet de sauvetage, on doit retirer l’assise du siège pour se faire un flotteur avec. Rassurant ???

   

Arrivée à Goa, que faire, c’est l’étape 1 (voir photos) et on repart dans 6 heures pour prendre un bus vers l’étape 2. Va pour un tour à la plage. Évidemment on trouve une plage pas très touristique du coup je ne me baigne pas car il n’y a que des indiens assoiffés d’aventure qui n’attendent qu’une chose ???? Que je me mette en maillot de bain. Je préfère rester tranquillement assise sur la plage à regarder les indiennes se baigner en jean ! Pas très pratique tout de même.
    Bon on va au rendez-vous pour prendre les bus et là on retrouve mes amis Sophie et P.A., ainsi que Nico et Stéphanie que l’on va suivre durant un moment.
    Bon on m’avait déjà présenté le bus GERBOTRON, c’est le bus pour aller chez Nico lorsqu’il habitait à Mussourie (vous savez le bus à vomi). Ce bus là on pourrait l’appeler YOUPLALA. Ce joli bus à siège totalement couchable et non pas inclinable vous permet de vous faire un magnifique lit. Le problème étant que les sièges ne sont pas fixés et que lorsque vous dormez au fond d’un car qui n’a pas d’amortisseur et qui passe par des routes pourries durant 12h alors vous jouez à saute-mouton toute la nuit. Je crois que c’est le pire trajet qu’on ait fait durant un mois… Mais qu’est-ce que j’ai ri !!!

   

L’arrivée à l’étape 2 « Hampi » a été un peu difficile et oui un bus rempli de touristes qui arrivent dans un petit village amène pas mal de grabuge. A peine réveillé, et évidemment après 2 courtes nuits nous ne sommes pas de très bonne humeur, nous tombons sur une horde d’indiens en furie qui essaient tous de nous racoler pour le meilleur rickshaw, le meilleur hôtel… Moi me faire agresser comme ça à 8h du mat par 50 personnes, ça me gonfle. J’attends 15 minutes que ça se tasse pour pouvoir descendre du bus mais j’arrive quand même à pousser une bonne geulante contre un type qui essaie de m’arracher le sac du dos afin que je rentre dans son rickshaw. Malheureusement pour moi c’était le rickshaw que les autres (mes amis) avaient choisi et qui devait nous conduire à notre hôtel. Houps, désolée !!!
    Le dicton dit :  « plus on est de fous plus on rit »… mouais, pas sûr ???  Parce que faire la visite de 4 guest-houses et donc parcourir 2 km durant 1h30 avec des sacs de 15kg sur le dos ça saoule un peu (surtout lorsqu'il fait 35°). Au bout du compte ça valait le coup car on a trouvé L’ENDROIT idéal. Des petits bungalows individuels dans un endroit calme et accueillant pour 3€ la nuit… Ça vaut le coup. Nous sommes restés 3 jours dans cette ville où l’on a visité de nombreux temples magnifiques et le dernier jour, je me suis même fait bénir par un éléphant. Le pied !
    Ca y est c’est le départ et là… Les choses se gâtent. Notre bus est à 22h à 15km d’ici donc la première étape est d’arriver jusqu’à la ville du bus. Mouais c’est pas gagné. On bataille durant 1h pour enfin trouver le car qui va nous conduire au premier stop (et ça sera pas le dernier !). On est dans le car pour 1h de voyage mouvementé le chauffeur est un malade, je ferme les yeux pour éviter de voir tous les camions qui nous arrivent de face. A plusieurs reprises j’ai cru que nous allions nous renverser tellement les virages étaient pris sec. L’horreur !!! En plus Cédric était malade à crever (première tourista). Pendant qu’il serrait les fesses, je serrais les poings pour pas hurler de peur. Ca y est, on arrive à destination. Là il faut marcher avec nos gros sacs pendant un moment afin de trouver la compagnie de bus. Tout va bien, le bus part à l’heure, chacun a sa couchette individuelle dans un bus plutôt confort. Cool. Après 9h de voyage nous arrivons à Bangalore pour reprendre un autre moyen de transport. Fini la compagnie privée, on se lance dans l’inconnu : Le bus public. Après un petit dèj, une heure de recherche, on trouve un bus qui ne nous amène pas vraiment à notre destination mais à 50 bornes de là. Bon alors allons-y !
    Mauvais choix !!! Le bus nous dépose au beau milieu d’une nationale sans rien aux alentours. C’est pas gagné. On trouve au bout d’un moment 2 rickshaws qui nous emmènent à la station de bus la plus proche. De là on se retrouve dans une station typiquement locale, pas une indication en anglais, pas un arrêt de bus défini, c’est l’anarchie absolue, ça court, ça crie, ça hurle de partout et surtout ça pue. Allons, restons calme. Nico se démène pour essayer de trouver LE bus de nos rêves. Nous sommes le 23 décembre au soir et bizarrement nous n’avons pas vraiment envie de passer le réveillon de Noël dans ce trou paumé donc il faut absolument réussir à partir d’ici avant demain soir. Et avant ce soir si possible. Sauf que là il est 19h30 et qu’on est loin d’avoir trouver le bon transport en commun. Ne paniquons pas.
Après 2h de pour parler avec 75 personnes qui nous disent toutes les 10 minutes que le bus arrive bientôt… Les filles craquent ! évidemment ça fait un moment que le bus devrait être là, et puis comme on est l’attraction de la ville (6 blancs perdus comme des âmes en peine ça doit être drôle pour la population). Allez, à 20h30 on capitule et on se prend un taxi ! 7 personnes (plus nos sacs !!!) dans un seul et même taxi, heureusement c’était une ambassador. Et nous voilà partis pour 2h de route pourrie (une de plus). Le voyage fût long et douloureux (un peu serré) mais nous sommes enfin arrivé à destination de l’étape 3 : Mamalipuram (bon la ville a 3 écritures différentes donc je sais plus trop laquelle choisir).
Un peu fatigué après avoir fait autant de voyage, nous n’arrivons pas au bout de nos peines car impossible de trouver un logement à moins de 12€ et là côté budget ça fait mal. Tout est plein (veille de noël oblige) ou trop cher… Bon alors va pour le trop cher ! Dormir sur la plage pourquoi pas mais les vaches s’y étant déjà installées, j’ai pas vraiment envie de faire le cliché “dodo dans l’étable” avant le réveillon.
Suite au prochain numéro
Béné

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