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benerapou
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6 décembre 2007

Delhi la ville du break.

    À chaque fois que je vais à Delhi c’est pour passer des bons moments. Même si cette ville n’est pas toujours facile car trop de contrastes : la misère confrontée à une grande richesse, je m’y sens de mieux en mieux car je fais des rencontres très sympas.

   

Bon en gros je suis arrivée à Delhi vendredi matin (le 30 novembre) après 10h30 de train (1/2h de retard… ça s’améliore), dans le train c’était cool car cette fois j’étais avec une famille et non entourée de pleins d’hommes bizarres. J’arrive chez Sarah sans encombre, petit dèj. puis départ dans la matinée chez son copain Tato. On a passé quelques heures à discuter puis Sarah est partie travailler !!! Je suis restée avec Tato et on a sillonné la ville tous les 2, déjeuné dans Old Delhi (j’ai mangé du mouton, ça change !) et ensuite départ pour 1h30 de Rickshaw afin d’aller visiter les restes de temples Mogols. C’était vraiment sympa et j’adore toujours autant rencontrer des vaches ça et là dans la ville. On rentre chez Sarah à 19h pour se faire une soirée tranquille DVD Bollywoodiens.
    Le lendemain on est allée faire notre shopping frénétique où on a dévalisé le marché (genre marché aux puces) puis le soir sortie resto et boîte de nuit.
    Dimanche j’ai quitté l’appart de Sarah pour m’installer une nuit dans l’hôtel 5 étoiles (le même que celui du début de mon séjour en Inde). Là j’ai retrouvé les 28 autres tuteurs. On a bien rigolé. La formation le lendemain a été inutile et ennuyante mais… Les discussions et les délires ont fait du bien. Le soir même, dîner dans le quartier proche de la gare de New Delhi, ce quartier est l’endroit le plus glauque de la ville, mais le resto sur le toit d’un immeuble était vraiment bien (j’ai mangé du bœuf, enfin du buffle… Première fois en 4 mois).

   

Dodo chez Sarah again ! Et le lendemain matin direction l’ambassade histoire de me faire rembourser tous les frais engagés ces dernières semaines (ils me doivent plus de 130€ et dieu sait que c’est une somme importante en Inde) Bon évidemment toutes ces démarches durent plus de 3h !!! Retour repas chez Sarah, je fais mes affaires et je reprends le train pour Amritsar.

   

Ces jours à Delhi furent intenses en émotions comme toujours, mais plus agréables que les dernières fois car malgré toutes les choses pas cool que l’on peut rencontrer au quotidien je n’ai plus cette sensation étrange de mal-être ambiant. Mais je vous rassure on n’arrive jamais à accepter de voir des lépreux, des enfants de 2 ans pieds nus dans la rue. Et des petits bouts qui font la manche, seuls, et qui vous regardent avec des yeux pleins d’espoirs. On tente de faire abstraction, mais parfois les larmes montent dans vos yeux et vous essayez de vous contrôler pour ne pas leur faire ressentir votre désarroi. Car malgré tout, donner de l’argent n’est pas une solution !!! Et les bonbons que je distribue ne nourrissent pas son homme !

Je vous laisse méditer sur cette note de tristesse …

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Commentaires
G
Ma Béné, <br /> A travers toi nous poursuivons la visite de l'Inde, ou tout au moins une partie de cet immense pays.Merci de nous faire connaître tes impressions.<br /> Ici tout est beaucoup plus calme mais nous attendons ce soir des visiteurs, y compris une petite coquine.L'ennui c'est qu'ils vont voyager de nuit.Nous ne les attendons pas avant 20heures.<br /> Nous espérons entendre ta voix demain(avec l'aide de Vanessa).<br /> Grois bisous en attendant.<br /> Gd-P.
J
Erratum:<br /> Je voulais dire :" Des fois cela peut paraitre inhumain comme réaction pourtan...<br /> <br /> Voila le bout de la phrase manquante hihi
J
Bon je m'excuse mais je crois que c'est la première fois que j'écris sur ton blog (mais mieux vaut tard que jamais). Je suis content d'avoir de tes nouvelles et je voulais surtout réagir à propos de la misère et je comprend tout à fait ce que tu ressens, je l'ai vécu comme tu le sais (pas a la meme echelle) en Afrique, effectivement c'est dure de se dire que l'on ne peut rien y faire, que donner de l'argent ne change pas grand chose mais le pire est de s'habituer à cette misere jusqu'à en faire abstraction. Des fois cela peut Pourtant après réflexion je pense que l'on a pas vraiment le choix, nous ne pouvons pas nous laisser abatre par cette réalitée car ils en souffriront plus que nous. Le plus important je pense est d'etre conscient de cette situation, de l'avoir vu et non pas seulement via les médias car il est beaucoup plus facile de regarder ce qui se passe depuis son canapé. Et même si en rentrant en France tu reprend ta petite vie d'occidentale tu en sortira plus forte et avec des réponses à certaines de tes questions.<br /> Gros bisous ma petite soeur je pense fort à toi tu me manque.
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