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benerapou
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12 septembre 2007

Marathon

Ces derniers jours furent un peu speed pour moi, je n’ai donc pas vraiment eu le temps d’aller sur internet… Mon boss de l’ambassade est arrivé Vendredi matin sauf qu’il n’a prévenu officiellement l’université de son arrivée que jeudi matin, il a donc fallu réserver chambres, repas, voiture… En quatrième vitesse or l’Inde ne connaît pas ce genre d’expressions, pour avoir une chambre correcte il faut donc remplir au moins 5 formulaires différents et il faut s’y prendre 5 jours à l’avance… Heu, comment remonter le temps ? Donc M. KOEST, attaché de coopération au développement du français à l’ambassade de France en Inde arrive le vendredi à 6h15 par le train de nuit (Le Golden Temple Express, enfin il met quand même 11h !). Ne pouvant évidemment pas ne pas aller le chercher, me voilà debout à 5h00 (la dernière fois que je me suis levée à cette heure là c’était pour aller chercher mon visa à l’ambassade d’Inde de Paris. Heu non je me trompe, ce jour là je me suis levé à 4h25… Bon courage à ceux qui veulent venir me voir hihihi…). Bref debout 5h, départ 5h40 sans avoir pris de petit dèj. (heureusement j’ai toujours quelques gâteaux qui traînent), une des voitures officielles de l’université vient me chercher, suivie du mari de ma collègue dans sa p’tite voiture “boîte de conserve” qu’il a spécialement lavé pour l’occasion. Bref à cette heure-ci nous arrivons à la gare en 10min ce qui nous laisse 25min d’attente. En réalité on nous explique que le train à 30 min de retard donc nous avons presque une heure à poireauter (hum… Je suis sceptique sur l’orthographe, bon de toutes les façons tout le monde a remarqué que ça n’était pas mon principal atout… Bien, la prof de français !!! Ma grand-mère ne sachant pas se servir d’internet, elle ne peut donc pas me renvoyer tous mes textes corrigés avec leçons de grammaire à l’appuie comme elle l’a fait avec tous mes courriers depuis que j’ai appris à écrire. J’ai d’ailleurs vite arrêté de lui écrire hihihi. Mais bon, j’ai cru comprendre que mon père aller prendre le relais. Je te souhaite bien du courage papa, ça va occuper toutes tes longues soirées d’hiver.) Revenons à nos moutons, ha oui, comme on doit attendre un moment, on reprend la voiture et direction un petit bouiboui réputé… pour boire un Tchai, je me suis fait une raison, le thé comme on l’entend chez nous n’est pas accepté en Inde… Y a que mon p’tit cuisto qui le fait bien et spécialement pour moi. Donc je tente de boire ce tchai qui est très bon mais qui me reste sur l’estomac jusqu’à la fin de la journée (même pas malade… !) en même temps en Inde, on ne boit pas ou ne mange pas on gobe, on avale tellement vite que le liquide (dans ce cas là) passe directement de la bouche (houhou, ça brûle) à l’estomac “sans passer par la case départ”. Bref le lait et l’eau à peine après avoir fini de bouillir doivent être bu aussi vite que possible (mais pour moi ça veut dire en 10 min. Non ? Snif). Il va falloir que j’abrège mon récit parcequ’il n’est que 6h00 à ce moment là et je dois raconter tout ce qui m’ai arrivé jusqu’à dimanche… Et bien, on n’est pas couché. Donc retour à la gare où l’on s’installe difficilement sous un ventilateur en poussant quelques personnes et oui, une rude et chaude journée nous attend, 6h du mat et déjà 35°. Le train se fait attendre, et déjà un petit attroupement de populasse commence à se former autour de moi. Pas très réjouissant, enfin, je veux dire pour moi, ça pue la crasse et malheureusement la pisse, mais eux on l’air content de me voir, mouais… Tant qu’ils ne me touchent pas… Humhum, c’est pas gagné. Mon chef de département nous propose mine de rien d’aller attendre sur le quai plutôt que dans la gare, pourquoi pas, y a moins de monde et quitte à me regarder, je préfère qu’ il y ait une voie ferrée entre nous ça évite les contacts et les odeurs… Bref tout compte fait le train arrive avec une heure 1/4 de retard, ça ne fait que 1h40 qu’on attend et à cette heure-ci en même temps… on a que ça à faire. Bref, retour à l’université, installation de M. KOEST au guest house des gens importants, pas dans le même que le mien… Un Guest house avec de la moquette au sol dans les chambres. Mouais, enfin bref, ma chambre est plus grande et j’ai un balcon, et toc !. Je laisse mon cher patron prendre une douche, passer 11h dans un train indien ça doit donner envie de se laver, passons. Je rentre chez moi, pour une petite demi-heure et je prends enfin un petit déjeuné avec M. Koest, bon à partir de maintenant on va l’appeler Pierre car les noms de famille ne sont jamais utilisés en Inde et surtout pas pour les Sikhs car ils ont tous le même Singh pour les hommes et Kaur pour les femmes, me demandez pas pourquoi hommes et femmes n’ont pas le même nom lorsqu’ils sont marriés, j’ai pas encore compris (en réalité c’est presque le même nom puisque Singh veut dire lion et Kaur veut dire lionne, vous me suivez… ? Kaur est la femme de Singh ! Bref). Après 2h de petit dèj. Où on fait le point sur ma situation à Amritsar, logement, travail, problèmes liés à la réduction du nombre de profs de français… Je pars à mon département où l’on fait le point avec mon directeur concernant la visite au Vice Chancellor, suivit d’une réunion pédagogique où ça ne se passe pas très bien parce que je ne suis pas vraiment d’accord quand aux manuels utilisés en classe et encore moins concernant l’évaluation des étudiants… De la version ! ça fait 35 ans que l’on ne doit plus apprendre une langue étrangère en traduisant mots à mots, il faudrait peut-être se mettre à jour à un moment donné. Bon ça a pas l’air d’être dans les mœurs, on m’écoute, on me comprend mais l’inspecteur n’a pas l’air convaincu. En même temps je suis la p’tite de 27 ans face à 5 personnes dont la moyenne d’âge est de 65 ans… Honneur aux vieux, houps. Coup de fil en pleine réunion, le Vice Chancellor nous attend dans 15 min, branle bas de combat, je quitte la réunion expressément avec ma collègue, on récupère M. Pierre et direction entretient officiel. La dernière fois j’ai eu droit à 12min (ce qui est exceptionnel) là on reste 40 longues minutes face à cet homme si important et si silencieux… Pierre arrive a lui placer le problème dû au remplacement de prof français locaux et à la réduction de quasi 60% du nombre d’élève. Il répond que ça n’est pas un problème… Parfais mais on attend toujours un prof depuis 10 jours. Entre temps nous prenions un thé dans ce somptueux bureau, et sûrement un peu troublé par cet homme mystérieux et la fatigue n’aidant pas, je renverse tout le contenu de ma tasse sur mon joli pantalon blanc, non seulement je me brûle mais en plus une magnifique flaque se répand sur le sol. La honte la plus totale, le VC me prie d’aller me rincer dans la salle de bain privée de son bureau, houhou, que d’honneur mais LA HONTE… Bon pire que ça tu meurs. En nous quittant, le président de l’université émet le souhait d’un dîner avec nous le soir même, ça ne m’enchante pas vraiment, mais j’ai pas le choix, ok donc allons-y. Retour au guest house pour luncher (hahaha), il ne s’est écoulé que 10 min mais le VC s’est arranger pour changer la chambre de Pierre, et nous voilà entrain de déplacer les affaires d’une chambre à l’autre. Nous découvrons une chambre somptueuse, un lit qui doit faire 3m50 sur 2,50. Bon et bein ma chambre comparée à celle-ci paraît à présent ridicule. 14h je retourne à mon bureau pour préparer l’accueil de Pierre au département (j’ai quand même réussi à me changer entre temps car taches marron sur pantalon blanc ça donne pas très bien). 15h je commence ma classe et briffe un peu mes élèves pour qu’ils disent un truc du style « bienvenue M. Koest », je leur demande aussi de ne pas répondre « ça va » qui est leur mot préféré, ils doivent dire « je vais bien merci ». 15h30, meeting avec Pierre, le photographe particulier du VC est de la partie et nous mitraille durant 40min. Les étudiants se lèvent évidemment dès que Pierre entre dans la salle (comme ils le font tous les jours avec moi… D’ailleurs parfois je prépare mes affaires, j’écris au tableau et au bout de 3min, je me retourne et me rends compte que j’ai oublié de leur dire de se rasseoir…), ils disent « bonjour », M. KOEST se présente comme s’appelant M. Pierre ce qui perturbe un peu les étudiants. De là Pierre leur dit « ça va ? » et de répondre tous en cœur « ça va !!! », bon ça c’est fait. Nous verrons lundi matin pour le débriefing… Même chose à 17h, avec un autre groupe d’étudiants. Petit pot au département et je rentre enfin chez moi pour 1h30 de pause avant le grand repas du soir. J’ai une migraine terrible, tellement chaud, tellement speed et tellement fatiguée. Je m’allonge durant une heure après avoir pris la 3ème douche de la journée. Je n’arrive pas à dormir ce qui était à prévoir et je me rends au dîner… Comment décrire, je pense que l’expression française “mettre les petits plats dans les grands” n’est encore pas assez forte pour décrire ce dîner. Atmosphère tendue, 12 personnes, heureusement la femme du VC était là sinon j’aurais été la seule femme présente. Toutes les hautes personnalités de l’université sont là : VC, Registrer, chefs de différents département, bref plus que formel, je me sens un peu voir beaucoup mal à l’aise, les gens parlent tout doucement et tout bas et je me mors les lèvres pour ne pas dire « hein ? Qu’est-ce que tu dis ? » Je crois n’avoir jamais eu un dîner aussi formel de ma vie. Heureusement que les indiens expédient un repas en 1/2 heure, bon évidemment il y a eu l’apéro (à l’eau et à la soupe de … d’amande je crois) qui a duré 30min mais à 9h10 on avait fini, cool on va en boîte maintenant. Nan, mais le dîner était très bon, je ne sais pas franchement ce que j’ai mangé mais pour une fois il y avait de la viande ce qui m’a permis de me regonfler les batteries car je commence à me sentir un peu faible. Bon je n’ai pas coupé à ma honte habituelle, cette fois je n’ai rien renversé mais j’étais la première à me servir…Et là on te tend un plat et … tu te sens seule face à 5 assiettes. Je ne peux copier sur personne, j’hésite et je me lance, je demande à Mme la VC dans quelle assiette je dois mettre la nourriture, la honte bis… Le repas se termine, dans une heure on part à la gare pour aller chercher le fils de Pierre qui vient pour le week-end en touriste. Et devinez quoi ? Le train à 1h de retard, on était arrivé à la gare à 22h, et le fiston fut récupéré à 23h30. Je rentre dans mes appartements crevé 19h sans dormir quand la température plafonne à 43° c’est rude. Lendemain, debout 7h30, je me dépêche, j’avale 4 toasts au mess et j’explique difficilement au sous-cuisto que je n’ai pas le temps de boire du thé (ils mettent toujours une plombe à la préparer) il me dit « dji » ce qui sous entend « d’accord ». 2 secondes plus tard il revient à l’attaque avec son histoire de thé, je lui montre ma montre pour expliquer que je suis vraiment en retard. Il me répond « dji », mais comme à son adorable habitude pour essayer de satisfaire mes moindres attentes il revient avec du thé qu’il me fait refroidir en transvasant le liquide dans 5 verres différents. Moi ce genre d’attentions ça m’émeut. 8h30 départ avec la voiture de fonction au Golden Temple (Enfin !!!, depuis le temps que j’attendais ça !) et là c’est terrible, on est accueilli en VIP, traité comme des princes. On nous octroie un guide génial qui n’est d’ailleurs à la base pas un guide mais quelqu’un d’important dans le staff du temple. Il nous fait visiter tous les recoins de l’enceinte du temple. Matinée géniale, on visite les cuisines où est servi chaque jour pas moins de 7000 repas gratuitement. Tous les gens qui s’affairent à préparer la nourriture, servir, laver… Sont des bénévoles et ils doivent être une bonne centaine. On s’approche du temple (qui est plus petit que ce que je me suis imaginé) et là on découvre une file d’attente d’environ 2000 personnes, il y en a pour 3h de queue, avec cette chaleur c’est impensable. Notre guide se débrouille pour nous faire entrer par la sortie whaou, en 15 min on est dans ce temple d’or, on nous permet de prendre des photos totalement interdites du livre sacré et on monte même sur le toit. ALLUCINANT !!! On en prend plein les yeux et les oreilles (les chants sont magnifiques). On finit la visite par le musée et par le jardin où il y a eu ce terrible massacre orchestré par l’armée britannique. Retour dans la voiture, on va à un autre musée de l’histoire Sikh et on rentre avec pleins d’images dans la tête mais heureux de quitter ce satané photographe qui nous a flashé toute la matinée. De là on pense aller se reposer et surtout prendre une douche mais… non, direction le centre hospitalier de l’université pour une visite un peu… heu, pufff, instructive ? Non franchement barbante. On nous montre le centre de rééducation dont tout le monde est si fière. Sauf que les machines dates de l’âge de pierre, que c’est glauque à souhait et en réalité on se croirait dans une morgue. On part ensuite visiter le département de recherche en médecine sportive, et c’est pas vraiment mieux. Dans chaque salle 4 étudiants nous attendent (depuis environ 1h30, on était en retard) pour nous parler de toutes les machines utilisées ici, mouais, l’électrocardiogramme à poire n’est plus franchement utilisé chez nous, maintenant on a des électrodes. La visite dure 1h, j’en peux plus et M. KOEST décroche complet donc son fils et moi finissons la visite et nous sourions bêtement face à d’incompréhensibles explications en anglais concernant la métaphysique musculaire, ou un truc comme ça. Ok, et en quoi ça concerne la langue française, ou la France, en rien merci. Du coup on loupe la remise du trophée de l’université prévue par le vice Chancellor, un peu la honte (ter). Bon repas dans la suite du gouverneur… et retour at home pour 2h de sieste bien mérités. Pierre et son fils partent à la cérémonie de fermeture de la frontière d’avec le Pakistan, je ne peux pas y aller car un VC d’une autre université et sa femme prennent ma place, snif. C’est pas grave, je suis là pour encore 8 mois. Hé il faut me dire joyeux moisniversaire, déjà un mois que j’ai quitté la France, houhou et je suis toujours là et même pas déprimé (même pas un peu, et bein non…). Tout le monde est tellement désolé pour moi que l’on me donne 6 rendez-vous différents pour pouvoir aller à la frontière. Ok, merci, je crois que je vais attendre la fin du mois d’octobre pour y aller car 1h30 en pleine chaleur c’est pas trop pour moi ! Et puis j’ai envie de découvrir ça avec mon doudou, alors je vais attendre qu’il arrive (plus que 2 mois, ouin !). Le soir, repas avec tous mes collègues du département (sauf Sudeep qui était en week-end, Sudeep est prof de russe et d’allemand, il est marié avec une allemande mais sa femme et ses enfants vivent à Delhi peut-être qu’un jour j’irais avec lui à Delhi en voiture mais y en a pour 9h de route - 450km on rêve- de plus c’est mon sauveur car il achète mes cigarettes, 15€ la cartouche ça va !). Repas copieux et très convivial. Plus décontract que la veille, Pierre était content et il a bu de la bière avec mes collègues hommes car les femmes n’étaient pas conviées à ce moment de débauche (c’est pas grave, de toute façon je bois pas). Dimanche 2 septembre “Joyeux anniversaire Delphine” et désolée de pas avoir été à tes côtés. Wake up at 7h30, mauvaise nuit, cauchemars et réveil toutes les heures pas cool la Savarine vivement le jour où je n’aurais plus à prendre ce satané médicament. Petit déjeuné avec Pierre et son fils, les journaux du matin nous arrive et j’ai ma photo dans les journaux (la classe !). La photo est plutôt réussie mais les textes dans 3 journaux locaux sont franchement pas terrible, les propos de Pierre ont été largement détournés (parfois ils ont même retranscrit l’inverse de ce qu’il a dit à la presse, ça craint, il va se faire taper sur les doigts à l’ambassade) mais j’ai ma photo dans le journal hihihihi. Bon passons, re rendez-vous avec le Vice Chancellor qui offre des livres à Pierre et le fameux trophée de l’université (je pense qu’il va avoir un excédent de bagage pour son retour en avion, car il a aussi eu un superbe tableau du temple d’or de 70cm sur 30 que l’officier du temple lui a offert, ça complète sa collection d’objets kitsch qu’il a reçue de par le monde). Puis visite du jardin botanique, il est 11h30 et je crois qu’il n’a jamais fait aussi chaud auparavant, je cuis sur place, mais c’est magnifique… 20 hectares de plantes plus belles les unes que les autres, oiseaux de paradis, forêt de bambous, nénuphars géants et… fabrication de composte naturel (tout le campus est traité grâce à des engrais naturels c’est un travail fastidieux de “cultiver” des vers mais c’est un bel exemple de protection de l’environnement dans un pays où même la société Coca Cola a été condamné car elle utilisait des pesticides dans la fabrication de la boisson mondialement réputée). 1h de plaisir visuel mais aussi de calvaire dû à la chaleur. Repas et départ de Pierre et son fils, je rentre chez moi pour une après-midi décontracte sieste obligée et je me réveille à cause d’un terrible orage, il peut de façon hallucinante durant 2h, le campus est sous l’eau c’est presque pas croyable, depuis le temps que l’on attendait qu’il flotte ! On va en avoir pour au moins 4 jours d’humidité intenable mais au moins il va faire frais durant 3 ou 4 heures. De la vapeur sort du sol c’est bizarre. Je vais dîner chez ma collège, son fils de 14 ans est rentré pour 10j de vacances et sa fille est aussi là pour 4 jours (les 3 enfants de ma collègue vivent à 3 endroits différents et tous à plus de 4h de route). Je passe une soirée géniale, comme en famille et j’en profite même pour faire une lessive dans la machine à laver de Kanwaljeet, cool. Ils m’ont fait un succulent poulet tandouri, je me régale. On mange en regardant Garfeeld 2 (en anglais mais c’est abordable), on fini le repas pas du chocolat le bonheur. Ce week-end a été riche en émotions et franchement speed, ça a un peu perturbé mon quotidien si pépère et c’est tellement bon. Tout ça m’a bien requinqué, j’en peux plus de manger, et du coup j’ai pas vraiment envie de reprendre le boulot demain. Quand est-ce qu’on remet ça ? Désolée pour ce long ho si long récit, ça me prend beaucoup de temps d’écrire mais ça fait du bien de vous raconter comme est ma vie. Les journaux intimes ça n’a jamais été mon truc, se parler à soi-même ça n’a rien de passionnant mais je sais qu’il y a au moins 3 personnes qui me lisent (ma sœur, mon grand-père et mes parents –mes parents deviennent à certains moments une seule et même personne, étrange-). Suite au prochain épisode.
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